Attention : soirée de double concert 20h et 21h30!
Durant l'AMR Jazz Festival: venez profiter du lieu central, avec des passeurs de disques, et la retransmission en direct des concerts (entrée libre).

Nduduzo Makhathini a grandi dans les collines d'umGungundlovu en Afrique du Sud, région Zulu, dans lequel la musique et les pratiques rituelles étaient symbiotiquement liés, Il est important de noter que les Zoulous, en fait le code du guerrier africain, dépendent profondément de la musique pour leur motivation et leur guérison. Cette symbiose profondément ancrée est essentielle pour comprendre la vision de Makhathini.
 
La musique jouée dans les églises et les légendes du jazz sud-africain l'ont également profondément influencé, en particulier Bheki Mseleku, Moses Molelekwa et Abdullah Ibrahim. "Les premiers musiciens mettaient beaucoup d'émotions dans la musique qu'ils jouaient", explique-t-il. "Je pense que c'est aussi lié au climat politique de l'époque. J'ai également le sentiment que le jazz sud-africain a un caractère unique qui a suscité l'intérêt du monde entier et que nous perdons peu à peu cet aspect dans notre musique aujourd'hui. Personnellement, je pense que notre génération doit veiller à conserver ces nuances dans la musique que nous jouons aujourd'hui.
 
Grâce à son mentor Mseleku, Makhathini a également été initié à la musique du quartet classique de John Coltrane avec McCoy Tyner. "C'est grâce à A Love Supreme de John Coltrane que j'ai compris ma voie en tant que pianiste", explique-t-il. "Ayant commencé à jouer du jazz très tard, j'ai toujours été à la recherche d'un type de jeu qui puisse refléter ou évoquer la façon dont mes contemporains dansaient, chantaient et parlaient. Tyner m'a permis de le faire et le fait encore aujourd'hui de manière significative".