Michel Caillat présente : une histoire de quelques musiques afro-américaines et créoles à travers le phonographe et le cinéma

une histoire de quelques musiques noires et créoles à travers le phonographe et le cinéma, octobre à décembre 1930.
Parmi les disques de cette période, Michel Caillat évoquera ceux des Portoricains Canario y su Grupo et ceux des Afro-cubains réunis par le chanteur Antonio Machín. Les autres sont gravés par des musiciens étasuniens d’ascendance africaine : le chanteur, comédien et danseur Cab Calloway, nouveau venu sur la scène harlémite ; Louis Armstrong, qui propose sa version du Vendeur de cacahuètes; Duke Ellington dans Dreamy Blues, la première mouture de Mood Indigo; Bennie Moten avec Count Basie.
L’orchestre de Fletcher Henderson définit le son des bigbands de la décennie qui s’ouvre. De leur côté, Elder Curry et sa congrégation, avec le pianiste Charles Beck, préfigurent le rock’n’roll
dans Memphis Flu, un spiritual qui propose une lecture fondamentaliste de l’épidémie qui a frappé la ville l’année précédente.

Durée: une heure

La conférence suivante aura lieu mardi 17 février